La traduction peut paraître quelque peu littérale, mais c'est le terme qui convient à priori.
Sur les spectromètres de masse (instruments fonctionnant sous vide poussé) les plus courants, qu'il s'agisse de spectromètres magnétiques ou à temps de vol, la source est séparée de ce que l'on appelle le tube de vol (flight tube), qui permet de déterminer la masse des ions qui le parcourent (trajectoire en longueur d'où le nom de tube).
On peut parler de chambre de vol dans les pectromètre à temps de vol car certains on un tube relativement large car on double le temps de vol (et la trajectoire) en mettant un réflectron (miroir électrostatique) au fond du tube (à la place du détecteur) qui renvoie les ions d'où ils viennent (avec toutefois une certaine déviation sinon ils retourneraient dans la source). Dans ce cas on pourrait parler de chambre de vol, mais je n'ai jamais vu ce terme employé en français.
Dans les spectromètres à quadripôle on parle plutôt de l'analyseur ou de chambre d'analyse (analyser chamber) car le fonctionnement d'un quadripôle est assez complexe de même que les trajectoires des ions qui oscillent dans deux directions perpendiculaires en plus de leur mouvement longitudinal dans l'axe du quadripôle.

Il existe aussi des spectromètres pour lesquels la source constitue également la chambre d'analyse. Il y en a (à ma connaissance) deux types :
1. les appareils à champ magnétique où les ions suivent des trajectoires circulaires (type synchrotron) et sont accélérés par impulsions RF successives, l'analyse se fait par balayage de fréquence du champ RF d'excitation et transformée de Fourier du signal recueilli.
2. Les pièges quadripolaires (quad ion trap) reposent sur un principe voisin du quadripole linéaire.

Dans ces deux derniers types la chambre de vol (la chambre dans laquelle les ions suivent une trajectoire qu'on leur impose mais on parle à ma connaissance de chambre d'analyse (analyser chamber)) est également la chambre au centre de laquelle les ions sont générés, mais ce n'est pas obligatoire. dans les techniques d'ionisation à pression atmosphérique, les ions sont produits à l'extérieur de la chambre d'analyse.

Ex

http://www.inhs.uiuc.edu/cee/movement/97hoylab.html
"The Secondary Spectrometer
There are 913 six atmosphere 3He detectors, covering ~0.65 steradians and arranged in three banks:
The middle bank detector scattering angles range from -30° to -5° and from +5° to +140°
The upper and lower bank detector scattering angles range from -30° to -10° and from +10° to +140°
There is continuous coverage in detector scattering angle; there are no gaps due to support structural members.
The flight distance from sample to detectors is 4010 mm.
The flight chamber, inside radius 615 mm, outside radius 3905 mm, is purged with argon.
The window between the sample chamber and the flight chamber is made of 0.001" (0.025 mm) aluminum foil.
The window between the flight chamber and the detectors is made of 0.00035" (0.009 mm) aluminum foil."

D'après ce que j'ai pu lire sur cet appareil, il s'agit bien ici d'une chambre vol (vols circumlaires, type synchrotron) mais seuls des ions d'hélium semblent être étudiés ici.

J'espère avoir éclairé un peu votre lanterne






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Note added at 1 hr 38 mins (2005-11-19 17:58:19 GMT)
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Votre texte semble être celui d'un brevet. Il doit donc y avoir une nouveauté.
Les ions semblent être générés à l'entrée de la "flight chamber"
Cela me conforte dans l'idée de chambre de vol. La spécificité de l'invention repose peut-être sur cette "flight chamber". Si c'est le cas vous pouvez utiliser chambre de vol sans problème.